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    Unemployment as a Disequilibrium Phenomenon: the economics of Keynes and how to go ahead from Patinkin, Leijonhufvud and Hicks

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    Keynes' theory can be interpreted as dealing with unemployment as a disequilibrium phenomenon in an essentially dynamic context. In this perspective, it is much more important to explain why unemployment changes than to identify a presumed level of equilibrium for this variable. Patinkin, an artisan of the so-called neo-classical synthesis, had the same intuition when maintaining that price and wage flexibility is not a cure for unemployment, and hence there is no unemployment equilibrium. However, two essential aspects of a thorough sequential analysis are missing in both authors: co-ordination failures and time. Leijonhufvud takes co-ordination failures due to imperfect knowledge into account by focussing on financial markets incapable of providing for the consistency of long-term production and consumption plans. The time dimension in the real side of the economy is introduced by Hicks who maintains that productive capacity must be built up before being used, and hence, by fossilising past events, appears as a factor of propagation of disequilibria. Coupling this time dimension of production with the imperfect knowledge that engenders co-ordination issues allows building-up a true dynamic analysis, which appears as the prolongation or the complement of Keynes' analysis. Within such an analytical framework, it becomes evident, that a fall not only in money wages but also in real wages, far from re-establishing full employment, is a source of global instability and threats the viability of the economy. And above all, it becomes evident that understanding the role of money and financial behaviours is essential for explaining the ongoing crisis as the previous ones.co-ordination, disequilibrium, money, production, time, unemployment, wage

    Capital, richesse et croissance:De la recherche empirique aux éclairages théoriques

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    Le livre de Thomas Piketty Le Capital au XXIe siĂšcle est ambivalent. D'un cĂŽtĂ©, une lecture thĂ©orique trop simple, fondamentalement a-institutionnelle, retient un taux de croissance dĂ©finitivement exogĂšne et ignore l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© du capital, faisant de la rĂ©partition des revenus et des richesses une donnĂ©e technique sans influence en retour sur la croissance elle-mĂȘme. D'un autre cĂŽtĂ©, les faits stylisĂ©s rassemblĂ©s et les intuitions qui y sont associĂ©es incitent rĂ©flĂ©chir sur les tenants et aboutissants de la rĂ©partition des revenus et des patrimoines pour lui redonner une place centrale dans la thĂ©orie Ă©conomique et lui restituer sa dimension sociale

    International Trade and Domestic Distortions: Modelling the Transition Process

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    According to the standard view, when full competition prevails in product, labour, and capital markets, positive or negative external trade shocks may be accommodated by the migration of jobs between sectors; the negative impact on some households' income of lower nominal wages will be more than offset by lower prices of imported final goods. Unemployment, if any, will be temporary, unless labour market rigidities prevent the necessary adjustment. We argue that trade shocks trigger a process of creative destruction that necessarily causes distortions in the structure of productive capacity and hence market disequilibria. Therefore, the structural change that follows trade shocks can no longer be analysed within an equilibrium framework. The transition following a shock may be characterized by increasing imbalances, and create scope for policy intervention. The model presented in this paper, which focuses on the time dimension of production and market imbalances, allows clarifying the debate.globalization, trade, financial constraints, creative destruction, wage flexibility, time to build, Firm migration

    Equilibre, coordination et cycle

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    Les thĂ©ories du cycle d'affaires, telles qu'elles Ă©mergent au dĂ©but des annĂ©es 1950, mettent l'accent sur les problĂšmes de coordination, et plus prĂ©cisĂ©ment sur les effets des comportements d'investissement hors de l'Ă©quilibre. Les nouvelles thĂ©ories, qui se sont dĂ©veloppĂ©es Ă  partir des annĂ©es 1970, sont basĂ©es sur la mĂ©thode de l'Ă©quilibre et mettent l'accent sur les propriĂ©tĂ©s de la fonction d'utilitĂ©, de la fonction de production ou de la structure d'information ex ante. Elles constituent un vĂ©ritable dĂ©fi pour les « vieilles » thĂ©ories, mais elles ne les rendent pas obsolĂštes, dans la mesure oĂč elles font dĂ©faut sur un point crucial qui est d'expliquer la nature d'une dynamique multi-phases (ou multi-regimes).Equilibrium, co-ordination and cycles Theories of business cycles, as they emerge at the beginning of the fifties, essentially focus on co-ordination issues and more precisely on the effects of out-of-equilibrium investment behaviours. New theories, that has been developed from the beginning of the seventies onwards, are based on the so-called equilibrium method and focus on the properties of the utility function, the production function or the ex ante structure of information. They constitute a real challenge for the "old" theories, but they do not make them obsolete insofar as they miss the crucial point which is to explain the nature of a 'multi-phase (or multi-regime) dynamics'

    Coordination, marchĂ© et organisation:Essai sur l’efficacitĂ© et la stabilitĂ© des Ă©conomies de marchĂ©

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    Les rĂ©organisations industrielles en cours accompagnant la mise en Ɠuvre des nouvelles technologies, souvent marquĂ©es par des formes diverses de dĂ©-intĂ©gration des entreprises, ont parfois accrĂ©ditĂ© l’idĂ©e d’une montĂ©e en puissance des relations de marchĂ© et, simultanĂ©ment, au niveau global, d’une efficacitĂ© et d’une stabilitĂ© accrues des Ă©conomies de marchĂ©. Une apprĂ©ciation historique atteste de l’existence de nouveaux dĂ©veloppements de la division du travail dont l’une des caractĂ©ristiques principales est, sans doute, le dĂ©veloppement conjoint de la modularitĂ© des opĂ©rations productives et des rĂ©seaux d’entreprises. Ce dĂ©veloppement est allĂ© de pair avec le choix, plus ou moins contraint, d’un management par la valeur des actions. Cette forme de management a ses vertus. Elle lĂšve les obstacles liĂ©s au poids des engagements passĂ©s et privilĂ©gie un calcul Ă©conomique fondĂ© sur le futur. Elle peut constituer un moteur de croissance. Elle ne doit, cependant, pas faire croire Ă  la pertinence d’un dĂ©mantĂšlement gĂ©nĂ©ralisĂ© des activitĂ©s productives au bĂ©nĂ©fice de pures relations de marchĂ© et du pouvoir sans partage des actionnaires. Ni faire imaginer la fin des fluctuations. L’entreprise reste une base de ressources et de connaissances qu’elle construit Ă  travers le rĂ©seau des relations internes et externes qu’elle tisse. La nĂ©cessitĂ© de maĂźtriser des corps de savoirs multiples, souvent plus larges que les domaines de production proprement dits, renforce la nĂ©cessitĂ© de coordonner entre eux les agents Ă©conomiques, Ă  travers des relations nombreuses qui relĂšvent certes des marchĂ©s mais aussi des organisations, au premier rang desquelles des rĂ©seaux incorporant des formes de relations hiĂ©rarchiques. En fait, ces modes de coordination, complexes et multipolaires, traduisent des mĂ©canismes, toujours spĂ©cifiques, d’intermĂ©diation, pouvant impliquer des formes de dĂ©-intĂ©gration, dont l’objectif est de rendre dĂ©composable le systĂšme Ă©conomique et, ainsi, d’amortir les effets de l’incertitude inhĂ©rente Ă  l’innovation. Dans ce contexte, une place trop exclusive faite aux pures relations de marchĂ© ferait et fait courir aux industries concernĂ©es le risque d’investissements mal coordonnĂ©s et inadaptĂ©s aux vraies conditions de la demande, et, par suite, d’une volatilitĂ© inappropriĂ©e des prix des biens ou services et des actifs financiers. Des stratĂ©gies efficaces d’innovation et de rĂ©organisation industrielle requiĂšrent, au contraire, un mixage de relations de marchĂ©s et de relations organisationnelles. Mais ce mixage, loin de pouvoir ĂȘtre dĂ©signĂ© comme un systĂšme optimal, Ă©volue au cours du temps, certes Ă  mesure que de nouveaux enjeux technologiques se prĂ©cisent, mais plus fondamentalement parce que toute innovation est porteuse de ruptures avec les relations et les structures existantes, crĂ©e des dĂ©sĂ©quilibres et des difficultĂ©s de coordination, appelle la mise en place et la stabilisation forcĂ©ment temporaire de nouvelles relations et structures. Dans cette perspective, il est tout aussi inadaptĂ© de plaider pour de purs mĂ©canismes de marchĂ© ou, Ă  l’opposĂ©, en faveur de rĂšgles de gouvernance essentiellement hiĂ©rarchiques. L’innovation est un phĂ©nomĂšne distribuĂ©. Elle empĂȘche dĂ©finitivement que la propriĂ©tĂ© et le contrĂŽle puissent rĂ©ellement coĂŻncider. La question n’est plus alors rĂ©ductible Ă  une allocation des droits de propriĂ©tĂ©. Elle est de savoir si un ensemble de relations organisationnelles et de marchĂ© est apte ou non Ă  constituer une condition nĂ©cessaire de la viabilitĂ© des processus d’innovation
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